Implantation
Le choix du modèle d’éolienne et la définition de l’implantation des éoliennes résultent de la prise en compte des différents enjeux locaux étudiés. Le respect d’une distance suffisante vis-à-vis des habitations, la volonté d’intégration du parc éolien dans le paysage local, la prise en compte des enjeux écologiques, le respect des contraintes techniques et la compatibilité avec les usages agricoles du site ont déterminé cette implantation.
Les enjeux de la zone d'étude
La zone d’étude est située à l’ouest d’Auppegard (en bleu sur la carte). Les éoliennes suivent une trame d’implantation bien précise, prenant en compte les enjeux suivants :
- Éloignement des premières habitations autour de la zone de projet d’au moins 500 mètres (distance réglementaire) ;
- Éloignement des routes départementales de 110 mètres ;
- Distance de 185 mètres aux lignes électriques RTE.
Le modèle des éoliennes
Le choix du modèle d’éolienne et leur positionnement dans la zone de projet résultent de l’étude des différents enjeux locaux. Les principaux critères à retenir pour déterminer l’implantation d’un parc éolien sont : un éloignement par rapport aux habitations, un respect des contraintes techniques locales, une compatibilité avec les usages agricoles, une volonté d’intégrer le parc dans le paysage et la prise en compte des enjeux écologiques.
Les éoliennes ne pourront pas dépasser 185 mètres de hauteur en bout de pale. Les éoliennes de cette hauteur ont généralement une puissance unitaire comprise entre 4 à 6.6 MW.
Carnet de photomontages
Depuis le sentier de randonnée sur le plateau
Depuis le sentier de randonnée qui passe à proximité du projet, le paysage est ouvert, limité en profondeur par les ondulations du relief.
Le parc en exploitation de Brachy se devine dans le prolongement de l’éolienne E3.
Du projet, les trois éoliennes sont pleinement visibles. Elles occupent un espace horizontal important et dominent le champ visuel.
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Depuis le cimetière près de l’église d’Auppegard
Depuis les abord de l’église d’Auppegard, les vues sont fermées par la trame bâtie proche. Les éoliennes du projet sont partiellement masquées et filtrées par le bâti et la végétation arborée environnante
La rotation des pales signifiera la présence des éoliennes à travers la végétation, considérant la proximité du projet. La visibilité du projet reste minime et peut évoluer suivant les saisons.
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Depuis le hameau d’Hyberville
Depuis le hameau d’Hyberville, les vues sont ouvertes en direction du projet. Les éoliennes en exploitation couvrent une portion importante de l’horizon mais restent visuellement relativement discrètes compte tenu de leur éloignement.
Les trois éoliennes du projet sont pleinement visibles derrière une ligne bocagère. Leurs dimensions imposantes contrastent dans le paysage uniforme et génèrent un rapport d’échelle défavorable avec les boisements qui soulignent l’horizon.
À noter que le point est pris depuis la route et non depuis l’intérieur du hameau qui bénéficie d’une haie pouvant limiter la visibilité du projet.
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Depuis le hameau de Saint-Ouen
Depuis le hameau de Saint-Ouen, les vues sont ouvertes et longues sur l’horizon. Les éoliennes construites des parcs de Longueuil, de Gueures et du Pays de Caux sont visibles dans le lointain à proximité de l’éolienne E1. Le projet est visible en grande partie, seulement tronqué par les boisements (E2 et E3). L’aspect industriel du projet est quelque peu compensé par la présence des infrastructures électriques qui marquent une empreinte anthropique dans le paysage
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Depuis le sud du bourg d’Ambrumesnil
Depuis les franges sud d’Ambrumesnil, les vues sont ouvertes en direction du projet. Celui-ci s’affiche dans l’alignement de la route sur un angle horizontal faible. Les éoliennes existantes sont visibles latéralement à la route avec une prégnance similaire au projet. Ses trois éoliennes émergent de la silhouette de bourg de Thil-Manneville.
Cette situation est défavorable en terme de rapport d’échelle avec les composantes bâties du bourg.
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Depuis le sud du bourg de Colmesnil-Manneville
Depuis les franges sud de Colmesnil, les vues sont ouvertes en direction du projet. Les trois éoliennes du projet sont localement filtrées et/ou masquées par les alignements arborés qui ponctuent le relief uniforme. Les éoliennes existantes se tiennent plus à droite du panorama avec une prégnance moindre.
La hauteur apparente des éoliennes projetées est nettement supérieure à celle de la trame végétale rythmant l’horizon. Depuis ce point de vue, l’alignement des éoliennes génère une emprise horizontale notable.
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Depuis les franges sud de Thil-Manneville
Depuis les franges sud de Thil-Manneville, les vue sont ouvertes en direction du projet. Les trois éoliennes s’affichent nettement sur le plateau. La localisation des éoliennes génère, depuis ce point de vue, des chevauchements du rotor des éoliennes E3 et E2, altérant la lisibilité du projet. Malgré une prégnance visuelle notable, l’emprise horizontale du projet demeure restreinte à un angle faible.
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Depuis la RD 108 sur le plateau surplombant la vallée de la Vienne
Depuis la RD 108 sur le plateau à l’ouest de la vallée de la Vienne, les vues sont ouvertes, limitées en profondeur par le relief de la vallée boisée de la Vienne. Les éoliennes du projet émergent au-dessus de la végétation implantée sur le versant est de la vallée. Leur prégnance visuelle est importante avec une hauteur apparente qui contraste avec les courbes que dessine la vallée. Le projet participe à renforcer le caractère éolien dans le paysage, avec notamment la visibilité à gauche du panorama des parcs éoliens de Gueures et du Pays de Caux. Pour l’usager en déplacement, le projet, positionné dans l’alignement de la route, constitue un point d’appel visuel important.
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